Voici la deuxième partie du sommaire d'ATC, qui se concentre sur les mouvements du XIXe au XXe siècle avec les artistes principaux. Cliquer sur "read more" pour lire le cours.
Sources: notes et consultations variées; Histoire de l'Art de E.H. Gombrich
ATC TERMINALE SÉRIE STI ARTS APPLIQUÉES
XIXème SIÈCLE
L’ART NOUVEAU
- L’Architecte belge Victor Horta (1861-1947) élimine la symétrie pour laisser
place à des courbes issues de l’art oriental. Les impressionnistes sont souvent
considérés comme les premiers modernes, peignant la nature telle qu’elle
apparaissait en étudiant reflet, recherchant une plus grande liberté de touche.
- Paul Cézanne (1839-1906) veut « refaire Poussin par nature » pour
atteindre une grandeur et sérénité. Le quatrocento en Italie est l’invention de la
perspective et la conquête de la nature. Les impressionnistes découvrent un
estompement des contours par des vibrations de lumière et le rôle des reflets
dans la coloration. Ils cherchent, par contre, plus tard, comment garder un certain
ordre et précision. L’impressionnisme devient parfois confuse, Cézanne
s’inspire donc de l’art médiévale (vitraux et enluminures qui suggèrent une
lumière et atmosphère, on ne se préoccupe pas de la perspective). Il voulait
exprimer la saturation, la pureté de ton.
- Georges Seurat (1859-1891) utilise une méthode quasi-scientifique appelé le pointillisme. Vincent Van Gogh
(1853-1890) emploie des tons vifs et purs, laissant l’œil du spectateur saisir
l’ensemble. Cézanne s’attache surtout aux rapports entretenue par la forme avec
les couleurs. Van Gogh voulait que le tableau exprime son émotion.
- Paul Gaugin (1843-1903) pense que le japonisme est trop raffiné. Voulant
être considéré comme un barbare, il s’inspirait des indigènes en étudiant les
techniques d’artisans locaux des pays « exotiques » (comme Tahiti,
qu’il visite). Simplifiant formes et contours, il peint de larges surfaces aux
tons intenses. Il veut rendre plus pleinement la fraîcheur de ce mode de vie
dynamique qui l’intrigue tant.
- Pierre Bonnard (1867-1947) utilise l’Art Nouveau pour suggérer des frissons de
lumière, et couleurs, sur la toile (comme une tapisserie). Il évite de
souligner perspective et profondeur. Ferdinand Hodler (1853-1918) simplifie le paysage
pour leur donner une clarté d’affiches. William Morris adapte ceci aux
illustrations. Aubrey Beardsley (1872-1898) est inspiré par Whistler, et
comme tant d’autres, le japonisme. L’Art Nouveau est primordialement décoratif,
mais commence à évoluer vers des séries d’estampes ayant la qualité d’être
esthétiquement plaisant et non seulement ornemental. Cézanne ouvre la voie au
cubisme…
XXème SIÈCLE
- Dans l’architecture, on veut se débarrasser des soucis de style et
ornements. Aux Etats-Unis, ceci se développe énormément, dû en partie, aux
grands progrès techniques. Frank Lloyd Wright (1869-1959) se concentre plus sur
les pièces intérieurs que la façade extérieur. Il renonce à ce type de symétrie
sacro-sainte/religieuse, et supprime corniches et décors. On appelle architecture
organique l’idéologie qu’une maison se développe de la même façon qu’un être vivant.
Le Bauhaus
- L’école Bauhaus de Dessau (en Allemagne) fut fondée par Walter Gropius dans un cadre fermé,
liquidé par les nazis. Le mouvement crée un lien entre l’architecte et
l’ingénieur : le fonctionnalisme. Si un objet répond bien aux
attentes fonctionnels de l’utilisateur, alors la beauté suivra. L’excès de
simplification pourrait faire croire que l’art moderne servent de lieu
d’apprentissage/ d’expérimentation.
L’ART AFRICAIN
- Elle devient une sorte de « fascination » pour les Européens.
Cet art africain (bien que l’Afrique soit un continent entier, cet art est le
plus souvent excessivement généralisé). L’intensité de l’expression, la clarté
de la structure et la simplicité de la technique inspirent les artistes
européens qui vont là pour chercher l’originalité.
L’EXPRESSIONISME
- Evdard Munch (1863-1944) en 1895 exécute « Le Cri » où toutes les
lignes semblent converger vers un seul point.Les expressionnistes se fondent
sur la souffrance, violence, pauvreté, colère et autres malheurs de l’humanité.
Ils font face aux duretés de l’existence pour les exprimer à travers leurs
œuvres. Käthe Kollwitz (1867-1945) voulait défendre, par exemple, les pauvres et
opprimés.
- En 1906 un groupe de peintres allemands fondent une association baptisée Die
Brücke (le Pont) qui veut combattre le passé pour faire apparaître une nouvelle vie. Emil
Nolde (1867-1956) en fait partie pendant un petit moment. Ernst Barloch
(1870-1938) se fait exilé par les nazis qui suppriment l’art moderne. Oskar
Kokoschka (1886-1980) et Barlach « théâtralisent » leurs oeuvres.
- Wassily Kandinsky (1886-1944) n’aimait pas le progrès de la
science et voulait un art « d’intériorité ». Son livre « du spirituel
dans l’art » (1912) mets en avant les effets psychologiques de la couleur.
S’inspirant de la musique, il expose ses « musiques colorées » qui
sont une des premières exemples d’art abstrait. Le conflit entre décoratif et
solidité s’obtient avec nombreux ombres et lumières d’intensités diverses. En
1905 il expose « Les Fauves » aux couleurs violentes, l’aversion à
l’égard des formes de la nature.
- Henri Matisse (1869-1954) utilise une simplification quasi décorative.
Inspiré des tapis d’orient et les paysages Nord Africain, il se base légèrement
sur Bonnard.
LE CUBISME
- Pablo Picasso (1881-1973) étudie l’art de peuples
dits « primitifs » à l’époque après avoir essayé
l’expressionnisme. Il veut construire son sujet (le visage par exemple) avec
des figures simples. Il voit géométriquement : cubes, cônes, cylindres…et
s’inspire de Cézanne ainsi que l’art Égyptien. Le cubisme demande aux
spectateurs de participer à un jeu de reconstruction. Picasso veut pousser les
limites de la déconstruction tout en gardant des « traces » de la
forme du sujet originel par plusieurs moyens (la céramique).
- Paul Klee (1879-1940) peintre et musicien prend connaissance du cubisme à
Paris en 1912. Il vois une nouvelle possibilité de jouer avec les formes avec
un mélange de réel et imaginaire. Il établi le rapport entre les lignes,
valeurs, et couleurs pour arriver à l’équilibre. Beaucoup d’artistes pensent
que l’œuvre doit se développer selon « ses propres lois »
- Lyonel Feininger (1871-1956) veut figurer l ‘espace sur une surface plane.
Constantin Brancusi (1876-1957), sculpteur roumain, cherche à simplifier à
l’extrême (« Le Baiser » 1907). À Paris, en Russie et Hollande, on
commence à se demander si la peinture ne pourrait pas se construire comme
l’architecture. Néerlandais Piet Mondrian (1872-1944) crée des compositions
en lignes droites, aux couleurs pures. La clarté et discipline exprimée forment
une atmosphère mystique, qui veut réveiller les sens, illusions… Ben
Nicholson (1894-1982) se concentre sur les formes, comme les cercles et
rectangles, en alternant les profondeurs. Il uniformise l’art et la religion.
- Alexandre Calder (1898-1976) est un sculpteur Américain, influencé par
Mondrian, qui veut refléter les notions mathématiques à travers ses œuvres
« dynamiques » (mobiles) qui tournoient et balancent, aux couleurs et
formes variées. Sculpteur Henry Moore (1898-1986) pars sans modèle et directement
sur le bloc de pierre. Voulant conserver la solidité et simplicité du roc, il
souhaite suggérer la forme. Henri Rousseau (1844-1910) s’éloigne des formations
traditionnelles : il peint les contours en recherchant le coté naïf de la
nature. Marc Chagall (1889-1985) utilise son enfance difficile pour traduire la vie
villageoise, les musiciens…etc Ces peintres veulent représenter des sujets non
pas élites, mais communs et destiné au public général. Ils sont encouragés par
l’Allemagne nazie et la Russie communiste.
LE SURRÉALISME
- Girorgio Chirico (1888-1978), Grec, joue sur l’inattendu, l’énigmatique, le
fantastique, l’onirique. René Magritte (1898-1967) fut influencé par « Chant
d’amour » de Chirico, y retrouvant une vision nouvelle. Il peint
« Tenter l’impossible », voulant cacher un piège et créer une
nouvelle réalité, au lieu d’uniquement copier la vie.
- Alberto Giacometti (1901-1966) fera penser à Brancussi. Ces
surréalistes sont s’inspirent de Freud. Salvador Dalì (1904-1989) mêle fragments
d’imaginaire et monde réel en peignant avec soin et incorporant nombreux
détails. Il donne l’impression que la folie contient un sens caché et ‘plis’ la
forme pour représenter plusieurs choses à la fois.
LE DADA
- Kurt Schwitters (1887-1948) tente d’imiter la pensée enfantine avec
« l’anti-art ». Le Français Marcel Duchamp (1887-1968) invente le « ready
made » en détournant les objets communs, qui deviennent alors art dès que
son nom y est signé. Joseph Beuys (1921-1986) en Allemagne suis cette notion
« action painting » ou expressionnisme abstrait. Franz Kline
(1910-1962) et pierre Soulages (1919-…) avec des touches simples crées par
l’impression d’espace. La fascination pour la texture résulte en la sensation
d’une substance, douceur, rugosité, transparence et densité.
- Le Hongrois Zoltan Kemeny (1907-1965) crée des compositions
abstraites en métal. «L’Op-Art » évoque l’effet visuel inattendu et
l’éblouissement. Nicolas de Staël (1914-1955) peint souvent l’évocation de
paysages donne l’impression de lumière plus la distance. Marino Marini
(1901-1980) crée des variations sur les guerres. Giorgio Morandini (1890-1964) est impressionné
par les peintures de Chirico rejettera les mouvements « à la mode ».
POP ART
- Il peut être allié à la découverte du « pop music » et le
modernise. Le terme de post modernisme est introduit en 1975 par Charles
Jencks.
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